Entreprise en bâtiment située à Lyon, son nom est une belle référence à l'architecte égyptien loufoque que Jamel Debbouze a incarné dans le film "Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre".
"Mieux qu'une étoile à Hollywood", l'acteur- nommé aux Césars en 2003 pour le rôle- semble avoir beaucoup apprécié le clin d'œil et l'a fait savoir sur les réseaux sociaux, pour le plus grand plaisir du gérant de l'entreprise.
"On n'a pas créé la société uniquement pour faire cette référence", s'amuse Benjamin Leger qui a co-fondé "Numérobis Rénovation" en 2004, soit deux ans après la sortie en salle du film français culte aux 14 millions d'entrées (4ème film au box-office national).
- "Je suis complètement fan de Jamel et du film, c'est un artiste que je porte dans mon cœur et son clin d'œil m'a sincèrement ému", confie l'entrepreneur au HuffPost. Puis de poursuivre: "La référence était aussi un moyen de nous démarquer de la concurrence avec un nom original et qui surtout montre qu'on tient nos délais."
Dans le film, Numérobis est chargé par Cléopâtre de superviser la construction d'un palais censé impressionner Jules César et démontrer la puissance de l'Empire égyptien face à l'arrogante Rome. Pour ce faire, l'architecte farfelu ne dispose que de trois mois ni plus ni moins.
Un pari risqué pour Benjamin Leger qui assure que "même s'il n'a pas de potion magique pour l'aider" comme son confrère fictif, "ça ne l'empêche pas de finir les chantiers dans les temps".
"Trois mois top Chronos"- Extrait du film "Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre":
Si près de quinze ans se sont écoulés avant que Jamel Debbouze ne remarque la référence, l'entreprise lyonnaise et sa vingtaine de camionnettes sérigraphiées "Numérobis" ne sont pas passées inaperçues.
"On nous a repérés plusieurs fois. C'était le but, créer une marque sans prétention que les gens retiennent", se félicite Benjamin. "Tellement de gens ont vu ce film, forcément ça interpelle. Mais quand mon ami m'a montré la photo prise par Jamel Debbouze, ça m'a vraiment fait chaud au cœur."
SOURCE : Huffingtonpost.fr